Le travail s’exerce aujourd’hui dans des environnements complexes et contraints.
Selon des études, plus de 60 % des salariés déclarent devoir régulièrement s’écarter des procédures pour que le travail puisse se faire, et près d’un sur deux estime ne pas disposer d’espaces suffisants pour parler du travail réel.
Selon des études, plus de 60 % des salariés déclarent devoir régulièrement s’écarter des procédures pour que le travail puisse se faire, et près d’un sur deux estime ne pas disposer d’espaces suffisants pour parler du travail réel.
Un écart structurel persiste entre le travail prescrit, le travail formalisé et le travail tel qu’il se fait réellement.
Cet écart n’est pas marginal : il constitue une condition ordinaire du travail contemporain.
Cet écart n’est pas marginal : il constitue une condition ordinaire du travail contemporain.
Pour que l’activité tienne, les personnes arbitrent, interprètent et ajustent en permanence.
Ces ajustements, essentiels à la performance comme à la qualité du travail, restent pourtant largement invisibles dans les indicateurs et les dispositifs de pilotage.
Ces ajustements, essentiels à la performance comme à la qualité du travail, restent pourtant largement invisibles dans les indicateurs et les dispositifs de pilotage.
Lorsque des difficultés apparaissent - fatigue, désengagement, inefficacités récurrentes - elles sont encore majoritairement traitées comme des problèmes individuels, alors même que plus de 70 % des risques identifiés sont liés à l’organisation du travail.
Les organisations investissent fortement dans la transformation, mais près de
60 % des projets de changement peinent à produire des effets durables, faute d’une compréhension suffisante de l’activité réelle.
Transformer durablement suppose de comprendre ce qui se joue réellement dans le travail.
C'est à partir de cette réalité que peut s'ouvrir une autre manière d'agir.
