L'entretien agir3p
Un cadre, pas une méthode
Agir3p propose un dispositif dialogique ancré dans l’agir vécu.
Il ne s’agit ni d’un entretien d’évaluation ni d’un outil de conseil, mais d’un cadre d’analyse situé, centré sur le travail tel qu’il se fait réellement.
Il ne s’agit ni d’un entretien d’évaluation ni d’un outil de conseil, mais d’un cadre d’analyse situé, centré sur le travail tel qu’il se fait réellement.
L’entrée se fait toujours à partir de situations professionnelles ordinaires, vécues sous contraintes, dans lesquelles les personnes ajustent et arbitrent au quotidien.
Ces situations constituent le lieu effectif où se construisent les normes, le sens et la qualité du travail.
Ces situations constituent le lieu effectif où se construisent les normes, le sens et la qualité du travail.
Agir3p explore l’unité indissociable entre l’action et l’expérience vécue qui l’accompagne.
Le langage y joue un rôle central : mettre en mots le travail permet de rendre visibles des évidences, de relier prescriptions et activité réelle, et d’ouvrir de nouvelles compréhensions.
Le langage y joue un rôle central : mettre en mots le travail permet de rendre visibles des évidences, de relier prescriptions et activité réelle, et d’ouvrir de nouvelles compréhensions.
La posture est résolument non prescriptive.
Les transformations ne sont ni définies à l’avance ni imposées ; elles émergent du travail d’intelligibilité de l’agir vécu.
Les transformations ne sont ni définies à l’avance ni imposées ; elles émergent du travail d’intelligibilité de l’agir vécu.
Agir3p est ainsi un cadre, et non une méthode : un cadre pour comprendre le travail réel et soutenir l’émergence d’un pouvoir d’agir situé, au plus près du quotidien du travail.
Ce sur quoi s'appuie l'entretien agir3p
1. Partir du travail tel qu’il se fait
Agir3p prend pour point de départ les situations concrètes de travail, telles qu’elles sont réellement vécues.
C’est à partir de ce qui se fait — et non de ce qui est attendu — que le travail peut devenir intelligible.
C’est à partir de ce qui se fait — et non de ce qui est attendu — que le travail peut devenir intelligible.
2. Prendre au sérieux l’agir vécu
L’approche s’appuie sur l’unité indissociable entre l’action et l’expérience vécue qui l’accompagne.
C’est dans cet agir que se jouent la qualité du travail, l’engagement des personnes et la capacité d’adaptation des organisations.
C’est dans cet agir que se jouent la qualité du travail, l’engagement des personnes et la capacité d’adaptation des organisations.
3. Rendre le travail dicible et partageable
En mettant en mots les situations de travail, agir3p rend visibles des ajustements souvent invisibles.
Cette mise en langage permet de dépasser les interprétations simplificatrices et d’ouvrir un espace de compréhension partagé.
Cette mise en langage permet de dépasser les interprétations simplificatrices et d’ouvrir un espace de compréhension partagé.
4. Transformer la compréhension avant l’action
Plutôt que d’imposer des solutions, agir3p travaille sur la compréhension du travail réel.
Les transformations émergent alors de l’analyse des situations, en tenant compte des contraintes et des marges de manœuvre effectives.
Les transformations émergent alors de l’analyse des situations, en tenant compte des contraintes et des marges de manœuvre effectives.
5. Soutenir un pouvoir d’agir situé
L’objectif n’est ni d’optimiser les individus ni d’évaluer les pratiques, mais de renforcer un pouvoir d’agir ancré dans le quotidien du travail.
Un pouvoir d’agir accessible aux personnes comme aux collectifs, quels que soient leurs rôles.
Un pouvoir d’agir accessible aux personnes comme aux collectifs, quels que soient leurs rôles.